Par Jean-Chrysostome Luntadila
Les manœuvres dilatoires constatées à la cour constitutionnelle dans l’affaire opposant Jean-Marc Kabund, ancien premier vice-président de l’assemblée à Jeanine Mabunda, présidente de la chambre basse du parlement auraient pour conséquence : un jugement contre le président ai de l’Udps.
Publiquement annoncé pour le mardi 16 juin 2020 à la cour constitutionnelle, l’affaire Jean-Marc Kabund contre Jeannine Mabunda a été reportée tardivement pour ce mercredi 17 juin 2020.
Cependant plusieurs navettes effectuées nuitamment entre le bureau de la chambre basse du parlement et la cour constitutionnelle ont été signifiées à notre rédaction. Les membres du FCC seraient entrés en guerre contre l’Etat de droit, à en croire nos fins limiers.
« Jeanine Mabunda aurait par le canal d’Aubin Minaku remit au juge Bokona (ancien président de la commission PAJ sous Minaku à l’assemblée nationale) une enveloppe de 280.000$ à redistribuer à raison de 70.000$ à chaque juge dont Kilomba, Mavungu (ancien directeur de cabinet d’Aubin Minaku à l’assemblée nationale) et Nkulu afin de rendre une justice en défaveur de Jean-Marc Kabund-a-Kabund », renseigne une source proche de la haute cour du pays.
Victime d’un chantage politique ignominieux et bénéficiant de la solidarité des députés de son parti Udps, Jean-Marc Kabund n’attend plus qu’une décision de justice sensée dire le bon droit après une procédure de déchéance entachée de plusieurs irrégularités. Placés devant cette épreuve de l’Etat de droit prôné par le Chef de l’Etat, et les multiples soupçons qui pèseraient sur eux d’autre part, les juges de la cour constitutionnelle sont invités à faire honneur à une équitable et impartiale.