Par Cleverly Dylan Gaye
Si la pandémie du Coronavirus a engendré beaucoup d’inconvénients, il faut dire qu’elle a également apporté plusieurs avantages sur le plan socio-économique. Si plusieurs entreprises et activités ont fermé ou tournent au ralenti, plusieurs commerces rentables ont aussi vu le jour. C’est le cas de la vente des masques. En effet, depuis l’annonce par le Gouverneur de la ville province Kinshasa Gentiny Ngobila, du port obligatoire des masques sous peine d’arrestation en vue de lutter contre la propagation du Covid19, nombre sont les personnes qui achètent des masques pour se conformer à cette décision de l’autorité urbaine.
Si les uns s’offrent les masques chirurgicaux à usage unique, certains par contre préfèrent ceux en tissus. Une aubaine pour les couturiers et les couturières qui voient dans ça une vraie opportunité économique. Dans plusieurs quartiers de Kinshasa, dans tous ateliers de couture et même sur plusieurs avenues, les couturiers ne font que coudre les masques en tissus.
Pour Claudine Netshinge, couturière à la Commune de Lingwala, elle fabrique ces masques pour aider la population car »ça coûtent moins chers », alors que les masques médicaux sont non seulement coûteux mais aussi à usage unique. Les masques en tissus sont lavables, après les avoir utilisé on peut également les désinfecter.
« Les gens achètent parce qu’on les a dit que s’ils ne portent pas des masques, ils seront arrêtés. C’est la raison pour laquelle Ils sont motivés d’acheter », affirme Claudine Netshinge.
Et d’ajouter : »La plus grande difficulté dans ce business, c’est le prix de 1000 FC auquel je vends. Quand je tiens compte des tissus, des fils et des élastiques ça me coûte un peu », a-t-elle conclue.
Décidés à barrer la route à la pandémie du Coronavirus, la majorité de Kinois respectent à la lettre les gestes-barrière et observent les règles d’hygiène. C’est pratiquement impossible de parcourir une distance de 20 mettre à Kinshasa sans pour autant rencontrer quelqu’un qui porte un masque au visage