En séjour depuis quelques jours en Afrique du Sud, Vital Kamerhe, Vice-premier ministre et ministre de l’économie nationale a effectué ce voyage pour trouver des solutions idoines face à la crise qui secoue la région du Katanga et du grand Kasaï suite à la rareté de maïs.
Selon, le VPM de l’économie, la production locale doit poursuivre son cours afin de répondre à la demande selon lui qui s’élève des millions de tonnes par an.
« Après avoir parlé avec nos partenaires, nous voici chez nous pour soutenir la production locale. La demande en farine est de l’ordre d’un million de tonnes l’an et les réserves sont presque à l’épuisement, d’où l’urgence et d’apporter une solution rapide pour pallier à ce manque ”, a-t-il dit.
Par ailleurs, Vital Kamerhe envisage des solutions à court, moyen et à long terme pour pallier à cette crise du maïs dans le Grand Katanga et l’espace Kasaï qui devient de plus en plus récurrente.
« A l’étranger, nous sommes allés pour une solution de dépannage pour fournir de la farine au Katanga mais aussi des semences et des fertilisants parce que nous estimons que la diversification de la production est le secret pour résoudre le problème, non seulement du Katanga mais de l’ensemble du pays. La Zambie n’a pas beaucoup de terres de plus que le Katanga « , s’est-il exprimé.
Et de poursuivre :
» C’est un paradoxe que nous allions chercher la farine en Zambie. Nous devons savoir pourquoi les producteurs du Katanga ne produisent pas autant qu’il faut. Ils ne sont pas de mauvaise foi, nous pensons que du côté de l’État, nous avons des efforts à fournir pour les allégés un peu « .
Il a martelé sur la production locale afin de rendre la province plus compétitive et ainsi couvrir tous ses besoins sans faille.
Il est à signaler qu’il a été signé des accords entre Kamerhe avec les partenaires étrangers, toutefois, aucune précision n’est signalée quant à l’arrivée des tonnes de maïs en RDC en provenance de l’Afrique du Sud.
Ont pris part à ce voyage Julien Paluku, Jean Lucien Bussa, le ministre des PME, des hydrocarbures, le vice-Ministre des finances et du plan, le Secrétaire Général adjoint du gouvernement et le gouverneur du Haut-Katanga.
Rappelons que c’est depuis un mois que le Katanga fait face à une crise criante de maïs. Le sac de 25 kilos de maïs se négocie entre 75 à 100.000 francs congolais. Une situation qui inquiète la population du Katanga.
Gracia KAKELA