Par Gabaliotte A.
Un des poids-lourd du parti de Vital Kamerhe, l’ancien ministre du Budget Baudouin Mayo s’est montré opposé à l’idée de se retirer des discussions dans le cadre de la coalition de la plate-forme CACH.
Au sein de La République en Marche, le ton monte et les portes risquent de claquer.
En moins de 24 heures, les députés Crispin Bindule et Baudouin Mayo ont tous deux reproché à Billy Kambale, nouveau secrétaire général du parti, sa décision hâtive de vouloir suspendre les participations des députés et Ministres de l’UNC aux réunions du CACH.
Le « réalisme » de Kambale n’a visiblement pas convaincu le député national Crispin Mbindule Mitono. Celui-ci boude ouvertement l’appel du nouveau Secrétaire Général de l’UNC.
« Je reste membre fervent du groupe parlementaire CACH et acteur permanent de l’Union Sacrée de la Nation. La fin de l’espoir est le commencement de la mort. » a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
Cet élu de Butembo a été suivi quelques minutes après par Baudouin Mayo qui crie haut et fort à son appartenance au CACH. Contrairement à Crispin Bindule , Baudouin Mayo appelle tous les membres de l’UNC au calme afin de parvenir à l’acquittement tant attendu et souhaité par tout le parti.
« J’invite les membres de l’UNC au calme et à la réflexion pour des décisions globales et fédératrices. L’Union Sacrée de la Nation dont je demeure membre, le seul cadre où nous continuerons à parler du dossier du Président National. Hier 20, aujourd’hui 13, pourquoi demain ?, a écrit, à son tour, le Secrétaire Général de l’UNC avant son entrée au gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
La décision quasi-simultanée de ces deux membres illustre une crise prise au sérieux au sein du parti Kamerhiste.
Pour l’heure, on en est pas encore arrivé à l’érosion des troupes du parti, le moins que l’on puisse dire cependant est que l’on ne parle plus le même langage à l’UNC depuis la déclaration de Billy Kambale de suspendre toute participation de l’UNC à la plate-forme CACH.