Une vive polémique secoue le concours Miss Univers République Démocratique du Congo 2025. Élue par le public et un jury sous le contrôle d’un huissier de justice, Déborah Djema affirme avoir été destituée de son titre par un simple communiqué. Elle juge cette décision « illégitime et infondée » et ne reconnaît pas cette annulation.
Dans une déclaration publique, la Miss déchue s’insurge contre cette mesure qu’elle qualifie de « profondément regrettable ». Elle soutient qu’un titre acquis par la volonté du peuple et une procédure officielle ne peut lui être retiré que par une décision de justice.
« Il est inadmissible qu’on me prive de ce statut simplement parce que j’ai exercé mon droit à négocier les termes d’un contrat », a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que son sacre est le fruit du mérite et de la légitimité.
Un contrat jugé « abusif »
Au cœur du litige se trouve un contrat que la jeune femme refuse de signer. Elle le qualifie d’« abusif » et de « surexploitation », dénonçant des conditions de travail impliquant une exploitation à hauteur de 70 à 80 % de ses revenus.
Déborah Djema, par l’intermédiaire de son avocat, Me Richard Mpinda, a annoncé qu’elle rendra public ce document dans les 48 heures. Son objectif est de faire la lumière sur cette affaire afin d’éclairer l’opinion publique, tant au niveau national qu’international.
La lauréate affirme que sa destitution repose sur un prétexte fallacieux, sans fondement juridique ou moral. Elle refuse que son sacre soit remis en question en raison de conditions de travail qu’elle estime dégradantes.
Pour rappel, après 38 ans d’absence, la RDC a fait son retour au concours Miss Univers en 2024 avec Ilda Amani. L’organisation vise à sélectionner une ambassadrice capable d’incarner la beauté et les valeurs culturelles du pays, tout en participant au nouveau narratif de la RDC.
Célestin Botoleande