Par Gédéon ATIBU
Conçu en 2013 avant qu’un appel d’offres ne soit lancé 3 ans plus tard, le projet de barrage hydroélectrique Inga 3 sur le fleuve Congo n’a toujours pas démarré.
Ce retard n’est pourtant pas lié aux nombreuses critiques concernant l’impact du projet sur les populations environnantes.
En effet, ce projet a été repoussé depuis plusieurs années essentiellement pour des raisons financières et de nombreuses dissensions entre les différentes parties prenantes.
Et depuis un nouvel épisode serait ouvert. Andrew Forrest aurait gagné le marché pour commencer les travaux pratiques après signature du contrat.
Alors que le contrat n’est pas encore signé, la classe politique se lève pour dénoncer les contours occultes de ce projet.
« Inga avec mines données en hypothèques, Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest en se substituant au Gouvernement », accuse le Coordonnateur de la coalition genevoise, Adolphe Muzito qui veut voir clair sur les contre-parties dans ce projet passé à Andrew Forrest.
Poursuit-il en haussant le ton : « Avec la cession de toute la capacité énergétique du pays( 100 gwt : inga 3, inga 4…inga 8 et autres sites), Tshisekedi aliène en toute opacité, la souveraineté de la RDC ».
Andrew Forrest est dans ce cadre venu en RDC pour suivre de près les équipes qui sont déjà à pied d’oeuvre pour les études de faisabilité pour lesquelles des centaines de millions de dollars sont dépensés.
Dans une interview accordée à la presse, Andrew Forrest a menacé de dénoncer au Président Félix-Antoine Tshisekedi « si jamais quelqu’un essaye de ralentir ce projet en tentant de baigner dans la corruption. »