L’actualité de ce lundi 13 novembre en République démocratique du Congo, reste dominée par la réunion du cadre de concertation entre Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, et les parties prenantes au processus électoral, sous l’égide du président de la
Centrale électorale, Denis Kadima.
Dans son mot d’ouverture, celui qui a succédé à Corneille Nangaa a fait savoir que son institution et l’ensemble des parties prenantes sont dans un même bateau, et que, s’il arrivait un chavirement, ce n’est pas seulement la CENI qui coulerait.
L’occasion faisant son larron, il en a profité pour étaler les dangers et risques qu’à fait face la centrale électorale. Il a signifié à l’assistance que pendant l’enrôlement des électeurs, la CENI a perdu trente trois (33 ) agents et policiers par noyade ou encore victimes des groupes armés.
« Il est aisé de critiquer le processus, mais très peu de parties prenantes analysent le contexte dans lequel se déroulent les opérations électorales », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Nombreux dans l’opposition présents ici dans cette salle ont diabolisé la CENI, mais je dis comme Jesus: ‘père pardonne leurs péchés car ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Pour les scrutins du 20 décembre, la CENI ouvrira 22.284 sites de vote ; 24.889 centres de vote ; 75.478 bureaux de vote, dont 22 dans 5 pays de la diaspora ; 176 Centres Locaux de compilation des résultats vont fonctionner à travers le pays, et il est prévu au maximum 680 électeurs par bureau de vote.
Par Kevin Muteba