Longtemps soutenue et défendue par la majorité des membres de l’Union Sacrée, la proposition de loi « Noël Tshiani » essuie un second revers.
Ce projet de loi « sur la congolité », connaît une première entorse en rapport avec sa conception.
Selon le président du Parti Travailliste en première ligne du combat pour la réélection de Félix Tshisekedi, ce projet de loi tel que conceptualisé par Noël Tshiani est aux antipodes avec la loi fondamentale du pays.
Ainsi donc, l’initiateur du Front Patriotique 2023 propose la prise en compte de la nationalité de l’un des parents. Le candidat président de la République, qui remplit ce critère « peut prétendre diriger le pays », estime l’ancien ministre de l’ESU. Cependant le prétendant à la magistrature suprême serait inéligible s’il n’est « ni de père ni de mère », qui vient donc corriger le fameux « de père et de mère».
« Il en est ainsi dans tous les pays du monde. Ce n’est ni du racisme ni de la xénophobie», soutient-il.
Tout porte à croire que l’on se dirige vers un rejet total de ce projet de loi ou de sa modification avec ce nouveau concept lancé en l’air par cet élu du peuple. Un point qui fait déjà débat au sein de l’Union Sacrée.
Le camp Moïse Katumbi est en passe de gagner son 2e round face à la loi «Noël Tshiani».
Par Gédéon ATIBU