Par Jean-Chrysostome Luntadila
La démarche tendant à destituer le Président de la République commence à prendre des proportions inquiétantes. Depuis la récupération de l’initiative dans son aspect politique, initiative née du professeur Théodore Ngoyi, Martin Fayulu n’est pas le seul poids lourds a avoir mordu à l’hameçon. A leurs côtés, les deux candidats malheureux à la présidentielle de 2018 bénéficient désormais de la participation du professeur Nyabirungu.
Dans sa sortie médiatique, ce mardi 08 septembre, le professeur Nyabirungu Mwene Songa s’en prend au Président Félix Tshisekedi. Ce pénaliste proche de la famille politique de Joseph Kabila, s’attaque sans mettre les gants aux dernières mises en place opérées par le Chef de l’Etat congolais à la Cour constitutionnelle.
“La constitution avant d’être une affaire de spécialiste, c’est une affaire des citoyens. Les ordonnances du 17 juillet 2020 ont violé l’état de droit”, dénonce t-il.
Alors que la session de septembre s’ouvre la semaine prochaine, Raphaël Nyabirungu demande au Parlement de se prononcer sur ces ordonnances controversées.
À l’en croire, l’état de droit tant vanté par le nouveau régime “chancelle” et serait même “introuvable”.
Avec cette prise de position, Mê Nyabirungu rejoint les opposants Martin Fayulu et Théodore Ngoy qui ont appelé la semaine dernière le parlement à mettre en accusation le Chef de l’État pour “violation intentionnelle de la Constitution”.
Une sortie médiatique qui a valu à ces deux candidats malheureux à la présidentielle, une convocation de la justice.