Par Ben Dongoko
Le processus pour la désignation des membres de la CENI se tire en longueur et dégage de moins en moins une odeur d’entente.
Eu égard à cette dissonance entre les responsables religieux, le député national Matadi Wamba déduit qu’un glissement électoral est envisageable.
« C’est déplorable, c’est malheureux pour notre pays, on piétine. La conséquence, c’est qu’on s’est exposé à ne pas avoir le temps nécessaire pour organiser les élections dans le délai, c’est-à-dire en 2023. C’est ça le risque qu’on fait courir au pays… », a déclaré cet élu du peuple par le canal de actu30.
Et de renchérir :
« Les confessions religieuses dans l’ensemble doivent s’entendre pour désigner un candidat. Malheureusement, il y a des égos qui entrent en ligne de compte… Peut-être on va recourir à un mécanisme pour que le nom d’un candidat soit finalement accepté et que la machine puisse avancer ».
Rappelons que l’Assemblée nationale a accordé pour la troisième fois un délai supplémentaire aux confessions religieuses afin qu’elles puissent trouver un consensus sur la désignation du futur président de la centrale électorale ainsi que d’un des membres de la plénière de cette institution. Une fois de plus, les 8 confessions religieuses n’ont pas réussi à s’entendre.
Dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, les 6 confessions religieuses ont à nouveau désigné les deux animateurs et transmis le procès-verbal à la chambre basse du Parlement, sans les églises catholique et protestante.