Par Edmond Izuba
L’affaire 100 jours qui a conduit le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe et le patron de l’entreprise de construction SAMIBO intéresse au plus haut point, toutes les personnes éprises de la justice.
Parmi eux, Popaul Matwika, Vice – Président de la Jeunesse Interfédérale de l’UNC Kinshasa.
Ce juriste de formation a fait un regard descriptif à propos de la suspension de travaux des maisons préfabriquées destinées aux policiers et militaires dans le cadre des travaux de 100 jours.
Considérant que le Ministère public n’avait pas rendu un bon jugement dans l’affaire Kamerhe et consorts, Popaul Matwika, dans sa réflexion, se demande au-delà de tout soupçon pourquoi priver aux policiers et aux militaires 4500 logis ?
A l’en croire, le but de n’importe quelle administration étatique est de satisfaire l’intérêt général.
Ce dernier correspond, souligne-t-il, à une situation qui procure un bien-être à tous les individus sans discrimination aucune.
Et ce cadre de l’UNC de renchérir : « Le projet 100 jours qui est un programme phare multisectoriel du quinquennat, ne poursuit que cet objectif. Lors du dévoilement officiel du programme d’urgence pour les 100 jours en mars de l’année dernière, le Chef de l’État l’a mieux souligné d’ailleurs, en spécifiant que l’intérêt du peuple continuera à constituer le fil conducteur de toutes les actions que je vais mener durant mandat ».
En dépit de cette noble vision, constate-t-il malheureusement, au grand dam des policiers et militaires, des politiciens véreux en mal de positionnement ont infecté ce vaste projet, notamment dans son volet habitat au point de parvenir par des conciliabules, à bloquer l’achèvement de construction de 4500 maisons destinées aux militaires et aux policiers.
« Pour parvenir à leur fin macabre, ces professionnels de l’art de nuire ont commencé méthodiquement par la manipulation des consciences, si bien que certains de nos compatriotes ont dû mordre à l’hameçon, pour se raviser par la suite, au vu du déroulement du procès 100 jours, convaincus que les éléments probants incontestables étayant la participation criminelle claire et nette du cerveau moteur du projet et de l’exécutant, je cite en l’occurrence, le Directeur du Cabinet du Chef de l’État Vital Kamerhe et Samih JAMMAL n’ont pu être élucidés »,a-t-il souligné.
Sans ambages, Popaul Matwika fustige des telles pratiques qui n’honorent nullement notre démocratie. À travers la clameur publique qu’elle a suscitée, des «condamnations pénales» suffisamment non motivées ont touché des innocents, des pères de famille, un leader politique, un homme d’affaires et homme d’État.
Grâce au procès ouvert à leur charge, la population, les policiers et militaires se sont vite rendu compte que dans cette affaire, ce sont eux qui seraient plus grand perdant.
L’occasion faisant le larron, il invite les autorités à considérer les lamentations des militaires et des policiers, de manière à faciliter l’achèvement de cette magnifique œuvre, fleuron du site de Mont-Ngaliema.
Pour le Vice – Président de la Jeunesse Interfédérale de l’UNC Kinshasa, le bien-être doit donc guider toute action gouvernementale.
« Entre finir ces maisons et laisser pousser l’herbe pour un dossier judiciaire dont les zones d’ombre criantes persistent, quelle est l’option à privilégier ? », se demande-t-il.
« La coalition pour le changement, CACH, doit capitaliser le gain que pourra éventuellement procurer la fin de ces travaux, encore que le rendez-vous comptable de 2023 se profile déjà à l’horizon », a-t-il conclu.