Par Ben Dongoko
Eu égard au dernier rapport de Human Rights Watch intitulé : « RD Congo : La répression s’intensifie. Escalade contre les médias, les détracteurs et les manifestants », où cet organisme démontre la recrudescence de l’insécurité sous l’ère Fatshi, le militant pro-démocratie, Alain Kashota estime que ce rapport est tout sauf conforme à la réalité.
À l’en croire, cette structure à caractère international a touché le rubicon par un chantage qui laisse à désirer. La stratégie de HRW, poursuit-il, vise à ternir l’image de la RDC dans le domaine des droits de l’homme pour continuer à bénéficier de la manne des bailleurs de fonds.
Répliquant à ce rapport qui illustre une multitude des arrestations arbitraires des activistes de droits de l’homme et journalistes, Alain Kashota pense que toutes ces données se reposent sur des témoignages mensongers recueillis au téléphone.
Et de suggérer : « Le mieux serait de s’enquérir de la situation sur le terrain pour en maîtriser les tenants et les aboutissants ».
« Nous Congolais, nous sommes intéressés à toute dénonciation fondée sur des faits vérifiables et crédibles pour permettre à la justice de faire son travail et cela en toute indépendance et non nous pondre des rapports commandés pour salir l’image du régime actuel », a martelé Kashota.
Cet activiste s’étonne de constater que ce rapport accuse l’administration de Félix Tshisekedi d’avoir réprimé de façon croissante les médias et les groupes d’activistes depuis son entrée en fonction.
Précisons que pour justifier cette thèse, HRW affirme avoir eu des entretiens avec 83 personnes par téléphone entre janvier 2020 et janvier 2021, dont des victimes d’abus, des avocats, des activistes et des journalistes. Toutes, selon l’ONG, ont subi des intimidations, des menaces et parfois des passages à tabac.
Pire encore, les chercheurs ont recensé au moins 109 cas d’arrestations arbitraires et de harcèlements au cours de l’année passée et affirment que les agents de l’ANR sont impliqués au moins dans 16 cas.
Des allégations que le défenseur des droits de l’homme congolais a aussitôt balayées. Il désapprouve un rapport politiquement motivé et non crédible.
Loin de s’arrêter par là, cet activiste pense qu’il appartient maintenant aux Congolais de veiller à ce que l’image de la RDC ne soit plus ternie par des structures qui n’ont qu’un seul objectif : produire des rapports bidons pour continuer à bénéficier des subventions de leurs partenaires techniques et financiers.