Par Emmanuel Sandalay
Décidément, les conditions sociales de l’enseignant congolais est très loin de s’améliorer. Pendant qu’on octroie des jeeps qui coûtent la fortune aux députés nationaux, c’est 40.000 francs congolais qu’on ajoute au salaire des enseignants.
Ladite révision salariale fait suite aux travaux de commission paritaire gouvernement-banc syndical, clôturés par le vice premier ministre, ministre de la fonction publique Jean Pierre Lihau.
La question qui taraude cependant les esprits en ce net moment est celle de savoir, si la somme de 40.000 FC ajoutée au salaire minable des enseignants est susceptible d’améliorer leurs conditions de vie.
Sans réfléchir, la réponse est bel et bien non. Peut-on s’accorder que c’est l’argent qui fait défaut ? Difficile à croire. Pourquoi l’argent ne fait jamais défaut quand il faut améliorer les conditions de vie des ministres, des députés et autres…
L’effort de revoir à la hausse le salaire des enseignants est apprécié de tous, sauf qu’il est nécessaire voire impérieux d’y mettre un accent particulier, afin de redorer l’image de l’enseignant congolais, moteur de l’éducation du pays.