Que feront le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda de mieux ou de plus que la Monusco dotée de toute la logistique nécessaire et de tous les moyens imparables pour réussir une telle mission ? En tout cas, la question vaut son pesant d’or.
Ce que Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi ne dit pas est qu’il est en train d’exécuter à la lettre l’accord de Lemera que Laurent Désiré Kabila a renié 3 ans après sa nomination par le Rwanda à la tête du Congo. Ce qu’il ne dit pas aux congolais est que son père était l’ami de Paul Kagame, que son épouse est supposée « rwandaise » au service de Kagame et que lui-même est un pion aux mains de Paul Kagamé.
S’il est réellement déçu par le Rwanda de Paul Kagame pour la présence visible de la milice rwandaise M23 qui occupe une partie de notre territoire national et massacre notre peuple, il doit commencer par renvoyer l’ambassadeur du Rwanda à Kigali, rappeler l’ambassadeur du Congo au Rwanda, rompre officiellement toutes relations et coopération avec le Rwanda, mettre un terme à tout contrat signé avec Paul Kagame et les entreprises rwandaises. Exiger le départ des Rwandais pour le Rwanda jusqu’à nouvel ordre. Et chasser sans coup ferir le M23 jusqu’au Rwanda!
Et que dire des ADF, cette milice ougando-rwandaise que les États-Unis d’Amérique n’ont pas réussi à transformer en un groupe terroriste islamiste qui continue de massacrer notre peuple non pas pour des sacrifices à Allah, mais pour soutenir le projet de l’empire Hima-Tutsi initié et entretenu par le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya et le Burundi ?
Hélas, le plouc est complètement contrôlé par le Rwanda et distrait le peuple congolais comme son père l’a fait sous Mobutu, sous Laurent Désiré Kabila et sous Joseph Kabila qu’il criait renvoyer au Rwanda le jour et la nuit se goinfrait à sa table.
À la libération de notre pays, le Congo va quitter officiellement l’ONU, l’OUA, la SADC, l’EAC, la CEPGL, la CEEAC pour mettre en place un nouveau système de coopération diplomatique et économique avec les états de ce monde coincé entre l’enclume et le marteau des pays voyous. Le Congo sera une puissance militaire pour être une véritable puissance économique au Centre de l’Afrique et en Afrique. Le génie congolais est capable de grands défis si nous chassons sans exception tous ces médiocres et traîtres qui se collent l’étiquette de classe politique au Congo.
Plusieurs questions nous taraudent l’esprit depuis l’annonce de l’entrée des troupes ougandaises sur le sol congolais. On se demande si le Chef de l’État, Félix Tshisekedi sait au moins que le Burundi faisait partie des armées aux côtés du Rwanda et de l’Ouganda qui ont envahi le Congo et ont laissé carte blanche au Rwanda d’exécuter des centaines de milliers de Hutus rwandais et des millions de Congolais, d’occuper le Congo et de piller littéralement les richesses du Congo au point où le Rwanda se déclare aujourd’hui, sans avoir froid aux yeux, être un pays producteur du coltan, de l’or, du tungstène, du béryl, de l’étain, du cobalt, du fer, du lithium et d’autres nouveaux minéraux dont des éléments de terres rares ! Sait-il que la Monusco avec 20.000 soldats provenant de 60 États membres de l’ONU dont 5 pays membres de la SADC et 2 pays membres de l’EAC (Afrique du Sud, Algérie, Bangladesh, Belgique, Bénin, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chine, Colombie, Côte d’Ivoire, Danemark, Égypte, États-Unis, France, Ghana, Guatemala, Guinée, Inde, Indonésie, Irlande, Jordanie, Kenya, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maroc, Mongolie, Népal, Niger, Nigeria, Oman, Pakistan, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Sénégal, Serbie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay, Yémen, Zambie), avec un budget annuel de 1 Milliard 500 Millions de dollars a complètement échoué pendant 23 ans à rétablir la paix et la sécurité au Congo ? Si la Monusco a non seulement échoué, mais s’est mis à piller les richesses du Congo pendant sa mission et à massacrer les Congolais que feront ces burundais, ougandais, kenyans, tanzaniens et les autres qui ne rêvent que de contrôler ou de piller les richesses minières congolaises ? La question reste posée.
Par Gédéon Atibu