Lors du tête à tête entre la centrale électorale et le quatuor de l’opposition le vendredi 30 juin, la question relative au financement du processus électoral était inscrite à l’ordre du jour.
Il se révèle de ces échanges que, la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, accuse plusieurs mois d’arriérés de frais de fonctionnement et d’investissements.
En dépit de cette situation, Kadima Kazadi tient à la tenue des élections dans les délais constitutionnels. C’est dans cette alternative qu’il a fait savoir à ses hôtes que son institution attend un décaissement imminent de la part du gouvernement à hauteur de 100 millions USD pour tenter de rattraper le retard. C’est ce qu’a rapporté Martin Fayulu, au sortir de cette réunion.
« Nous avons posé des questions liées à la sécurité et à l’argent, oui. Le président de la CENI a dit que pour lui, il a 6 ou 7 mois d’arriérés et que le gouvernement a promis 100 millions USD qui doivent être décaissés incessamment. La question de la sécurité, ce n’est pas à lui (ndlr : Dénis Kadima) de les résoudre parce que ce n’est pas lui qui gère le pays », a-t-il déclaré à la presse.
Par Emmanuel Sandalay