Jeté en prison comme un vulgaire citoyen à qui les détenteurs du pouvoir ne doivent rien, Jean-Marc Kabund-A-Kabund y reste malgré l’appel à sa libération lancé tant par son parti (A-Ch) que par des ONG des droits de l’homme.
A 7 mois de la convocation des scrutins en décembre prochain, l’Alliance pour le Changement(A-Ch) est à pieds d’oeuvre pour réserver une défaite aussi toujours mémorable au candidat du pouvoir.
Acteur majeur du système et même de la requalification de la majorité parlementaire, l’ex-Premier Vice-président de l’Assemblée nationale était sur tous les fronts pendant le jour comme la nuit au nom de la lutte républicaine dont le sens semble être dévié au fil des années.
En effet, au sein de l’A-Ch, des voix se lèvent pour réclamer la paternité du pouvoir de Félix Tshisekedi puis dénoncer le traitement injuste que subit Jean- Marc Kabund, qui révèle la haine et l’ingratitude de la part du nouvel homme fort du système.
« Le pouvoir actuel appartient autant au président Jean Marc Kabund, ne serait-ce que par décence, il ne pourrait en aucun cas être victime de cet acharnement et de cette humiliation », a déclaré Jonathan Diyoka, secrétaire national en charge des relations avec les partis politiques et associations au sein de l’Alliance pour le Changement.
Des cadres de ce parti d’opposition ne cessent de battre le pavé pour réclamer la libération de leur leader en prison depuis plusieurs mois à la suite de son refus de cautionner une gouvernance questionnable sous le leadership de Félix Tshisekedi dont il a critiqué sa politique en des mots crus, propres au sphinx de Limete, Étienne Tshisekedi.
Par Gédéon ATIBU