Par la Rédaction
De toute l’avalanche des promesses électorales faites par le Chef de l’état alors Candidat à la Présidentielle, seule la réforme de la gratuité de l’enseignement primaire marche à ce jour. Suppression de la paie des frais scolaires pour les parents, 4 millions d’élèves supplémentaires dans le circuit scolaire surtout les plus défavorisés, prise en charge de 132.000 enseignants non payés NP, 144.000 autres en voie de l’être, l’enseignement à distance…
Avant même la bataille électorale de 2023, FCC et CACH revendique en sourdine la paternité de cette réussite vue comme un argument de campagne pour les uns et les autres. Si le FCC se félicite d’avoir proposé à la tête de ce ministère stratégique, Willy Bakonga un de ses meilleurs lieutenants, enseignant de surcroît, au CACH par contre, l’on se grince les dents d’avoir cédé un portefeuille si stratégique à un allié d’aujourd’hui mais adversaire de demain. Alors, toutes les batteries sont mises en marche pour le défenestrer sur fond des accusations montées de toutes pièces.
Le député Tony Mwaba irrité par la permutation de sa sœur de l’EPST/ Lukunga dégaine le premier en accusant tambours battants, Willy Bakonga d’avoir recruté des fictifs sans preuves irréfutables. Après avoir échoué dans sa démarche, loin de désarmer, cet élu, se trouve des alliés parmi les conseillers à la Présidence pour salir le Ministre qui pilote la seule réforme qui marche actuellement au Pays. Très vite, ils instrumentalisent quelques syndicalistes pour exiger le départ de Bakonga accusé de mégestion de 800 millions d’appui de la banque mondiale à la gratuité alors que pas un seul centime n’a encore été décaissé à ce jour. Autre grief de la bande à Tony Mwaba contre Bakonga, c’est le recrutement des enseignants fictifs oubliant que ce sont les gestionnaires des écoles qui recrutent les enseignants et non le Ministre Bakonga et que ce n’est pas non plus lui qui les paie, bancarisation oblige. S’agissant des enseignants NU Nouvelles Unités, la bande à Mwaba et Kabund ignore que c’est un travail réalisé par les experts de l’EPST accompagnés par ceux de la Présidence, de la Primature, du Budget, des Finances, de la Fonction publique et de la Banque mondiale. Tous seraient- ils corrompus par Willy Bakonga? Où étaient-ils quand Bakonga recrutaient les fictifs?
La vérité est que la plate-forme CACH cherche à évincer le FCC Bakonga pour y placer un de ses lieutenants en prévision des élections de 2023 au mépris de tous les acquis et de la réussite de cette réforme reconnue par tous les partenaires techniques et financiers de l’EPST comme l’UNICEF, l’UNESCO, le Partenariat mondial pour l’éducation et tant d’autres qui ne jurent que par Bakonga.