En dépit de la situation sécuritaire précaire qui prévaut dans la province de l’Iturie, les épreuves de l’examen national de Fin D’études Primaires, ENAFEP, débutée ce lundi 03 juin, se passe plutôt dans un climat apaisé. Un taux d’accroissement par rapport à l’édition précédente, est d’ailleurs signalé.
Jean-Jacques Masumbuko, chef de la division provinciale de l’EPST Ituri 1 affirme que cette édition enregistre 49.051 candidats contre 44.000 l’année dernière, répartis dans 175 centres dont l’un fonctionne à Kampala, en Ouganda.
« Nous sommes très heureux que l’ENAFEP, édition 2023-2024 ait réussi sur toute l’étendue de l’espace que gérons, avec plus au moins 49.000 candidats finalistes répartis dans 175 centres dont un fonctionne à Kampala, la capitale Ougandaise, contrairement à l’année dernière où on avait 44.000 candidats, soit une progression de 5.000 finalistes et pour nous c’est une satisfaction », a-t-il expliqué à nos confrères.
Cependant, au sud du territoire d’Irumu où les rebelles ADF sont actifs, une école a été délocalisée en vue de permettre aux élèves de participer à l’examen.
« Suite à l’activisme des rebelles terroristes ADF, un centre de Luna situé en chefferie de Walese Vonkutu dans le territoire d’Irumu a été délocalisé à Oicha dans la province du Nord-Kivu », a ajouté M. Masumbuko.
Présent à cette cérémonie, le commissaire divisionnaire Raüs Chalwe vice gouverneur policier de l’Ituri a rassuré sur les dispositifs sécuritaire sur l’ensemble de la province de l’Ituri et exhorte les candidats finalistes à honorer la province avec 100% de réussite :
Ces épreuves clôturent ce mardi 4 Juin avec les mathématiques et la science. Elles interviennent au moment où plusieurs parents se plaignent du manque de moyens notamment pour ceux ayant fui leurs milieux à cause de l’insécurité et se trouvent dans des sites des déplacés à Bunia et ses environs.
Par la rédaction