À travers son compte X, anciennement appelé Twitter, le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a éclairé la lanterne de l’opinion sur l’encerclement de la résidence de l’opposant Moïse Katumbi à Kashobwe, le lundi 8 janvier 2024.
Le premier citoyen de la capitale cuprifère de la République démocratique Jacques Kyabula a déclaré qu’aucune instruction n’avait été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circulation de qui que ce soit.
Il a expliqué que la présence des forces de l’ordre était motivée par le souci de dissuader l’intolérance politique dans cette partie de la province cuprifère.
« Aucune instruction n’a été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circulation de qui que ce soit à Kashobwe. Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, choisi qui a été immédiatement faite. Au demeurant, nous condamnons ce malheureux incident, c’est ainsi que les responsabilités des uns et des autres seront établies pour que pareil acte ne se répète plus », a écrit le gouverneur Kyabula.
La résidence de Moïse Katumbi avait été encerclée pendant la journée par l’unité anti-émeute de la police nationale congolaise. Une situation qui avait été dénoncée par sa famille politique, déplorant les tentatives du pouvoir en place de museler l’opposition en quête de la vérité des urnes.
Célestin Botoleande