L’ opération d’identification et d’enrolement des électeurs lancée le samedi 24 décembre dernier par la Commision Électorale Nationale Independance essuie déjà des critiques de la part des organisations non gouvernementales.
Sur les ondes de RFI, le Consortium des Mssions d’Observations Électorales Citoyennes parle d’une opération lancée dans « la précipitation », et cela au regard de la situation observée lors de la première journée dans bon nombre de centres d’enrolements plus précisement de Kinshasa.
Pour Patrick Ntambwe, président de cette structure d’observatoire électoral, des centres d’enrôlement étaient difficiles à trouver, des bureaux sans machines ou agents et la faible communication.
» Nous avons constaté qu’il y a une très grande lenteur dans l’opération et un manque de maîtrise de ces nouvelles machines par les opérateurs de saisie. C’était constaté presque partout. Plus de 50% des centres d’inscription n’étaient pas ouverts. Ceux qui étaient ouverts, il n’y avait peut-être pas d’agents suffisants, pas de matériel. À certains endroits, on a vu le matériel arriver en taxi. On sent que cette opération a été lancée dans la précipitation », a t-il décrié à RFI
D’après le constat fait par le Consortium des Missions d’Observations Électorales Citoyennes, il s’est dégagé que l’ouverture a été très timide, il n’y avait
pas d’engouement dans les centres d’enrôlement. Pour ce observateur électoral, la CENI a confondu vitesse et précipitation.
Lancée samedi 24 decembre, l’opération d’identification et d’enrolement des électeurs semble ratée son décolage. Cette operation concerne dans sa prémière phase 10 provinces sur les 26 que conpte la RDC, en vue des élections dont la présidentielle et les législatives prévues le 20 décembre 2023.
Murphy FIKA