Les finalistes de l’Exetat sont excités au parfum de leurs résultats 20 jours après la fin de la session ordinaire. C’est qui est normal. Mais ils doivent encore compter des jours en ce mois d’août pour qu’ils soient fixés sur les pourcentages obtenus. Les finalistes de Kinshasa et ceux d’ailleurs sont sur le qui-vive. Ils attendent être fixés sur leur sort concernant l’examen d’État.
Tombés dans le sac de fausses alertes sur les réseaux sociaux, pris de panique, certains finalistes sont restés collés à leur téléphone pour connaître illico leurs résultats, suivre à la lettre le modus operandi des réseaux mobiles, certains ont même accouru en vain auprès des tenanciers des cabines téléphoniques. Tout chemin menant à Rome, ils voudraient tous coûte que coûte en avoir le cœur net sur leur sort.
Pour faire barrage à l’intox, le ministère a, dans un communiqué officiel, appelé les finalistes à la vigilance.
L’heure de vérité sonnera et point n’est besoin de passer par un trou de souris pour taxer le ministère de tutelle de tous les mots.
Par Gédéon Atibu