Les épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’État (EXÉTAT 2024) ont débuté ce lundi 24 juin. Pour son lancement, c’est la première ministre Judith Siminwa accompagnée de Raïssa Malu, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, qui a donné le go des activités qui vont durer 4 jours soit jusqu’au 27 juin prochain.
Ladite cérémonie s’est déroulée au lycée Mgr Shaumba, dans la commune de la Gombe, dans la capitale Kinshasa.
Dans son speech, Judith Suminwa a garanti que des dispositions sont prises afin d’assurer la participation aux épreuves de tous les élèves finalistes à travers le pays.
« Il est impératif que tout soit mis en œuvre pour que tous finalistes au niveau de l’étendue du territoire national puissent participer à cet examen d’État. Et pour cela, nous souhaitons qu’ils y puissent tous en pleine sérénité, particulièrement tous ceux qui sont dans les zones en conflit. Nous avons pu faire du mieux que nous pouvons pour la province du Nord-Kivu et j’espère pour tous les enfants finalistes que cette session se passera dans les meilleures conditions », a déclaré Judith Siminwa.
De son côté, la patronne de l’éducation nationale a remercié le gouvernement pour la prise en charge des frais de participation des finalistes de la province du Nord-Kivu.
« Pour tous les participants à l’examen d’État, nous soulignons l’importance de la sérénité et du respect des normes. Cela comprend le port de l’uniforme officielle, de la carte d’élève et du macaron d’accès au centre. À tous les finalistes, je souhaite le meilleur. Que votre travail acharné et votre détermination vous mène vers le succès. Bonne chance à tous. Il est aussi crucial que l’ensemble de la communauté éducative agisse de manière responsable pour éviter toute forme de fraude et de tricherie. Ces pratiques nuisent à l’avenir de nos enfants et à l’intégrité de notre système éducatif. Enfin, je lance un appel aux inspecteurs principaux provinciaux pour qu’ils veillent à ce que les copies des examens soient transmis au centre national de correction dans le délai imparti compte tenu de l’ampleur du travail de correction à effectuer », a souligné la ministre de l’Éducation nationale.
Notons que selon la ministre Raïssa Malu, 962.887 candidats du cycle long prennent part à ces épreuves dont environ 42% de filles, et 5.417 candidats du cycle court, dont 18,5% de filles.
Par la rédaction