Le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, s’est exprimé sur la démission de Vital Kamerhe de la présidence de l’Assemblée nationale lors d’un point de presse à New York. S’adressant aux journalistes, le Président a affirmé n’avoir pas été informé de la décision de son désormais ex-allié avant sa médiatisation, déclarant l’avoir apprise « comme tout le monde ».
Démentant les rumeurs qui imputent ce départ à une pression de la présidence, le Président Tshisekedi a tenu à dissiper tout malentendu : « Je ne suis pas à la base de la demande de sa démission », a-t-il fermement précisé. Cette déclaration vise à couper court aux spéculations et à préserver l’image d’une indépendance des institutions.
Malgré cette rupture protocolaire, Félix Tshisekedi a réaffirmé sa fidélité à son partenaire de longue date : « Je continue à le considérer comme un allié, un frère, à moins qu’il n’en décide autrement », a-t-il souligné. Cette phrase, loin de marquer un divorce politique, ouvre la voie à un maintien des liens, voire à une collaboration future, et dénote l’importance du capital politique que représente Vital Kamerhe.
Cette prise de parole, orchestrée depuis les États-Unis en marge d’un déjeuner de presse, met en lumière le contexte de forte incertitude qui entoure le départ de Vital Kamerhe, une personnalité incontournable de la scène politique congolaise. La clarification présidentielle, bien que laconique, est un signal fort envoyé aux observateurs et à la classe politique en RDC.
Célestin Botoleandande