Le gouvernement congolais travaille d’arache pied, en vue de la reconnaissance officielle des crimes à caractère génocidaire perpétrés en République démocratique du Congo.
C’est dans ce cadre qu’un colloque international s’est ouvert, le mardi 29 juillet 2025, à Kinshasa. Cette rencontre scientifique, historique et juridique réunit, pendant trois jours, des experts nationaux et internationaux, autour d’un objectif : établir les bases d’un processus de mémoire.
L’événement marque le lancement des activités de la 3e édition du GENOCOST, journée dédiée à la mémoire des millions de Congolais tués pour des intérêts économiques, célébrée chaque 2 août. À cette occasion, le Président Félix Tshisekedi a appelé, lors du Conseil des ministres, à une mobilisation nationale et diplomatique coordonnée par la Première ministre Judith Suminwa, afin que cette date soit honorée dans toutes les provinces et dans les missions diplomatiques.
« Le GENOCOST ne se limite pas à la réparation des survivants. Il constitue un appel à la vérité, à la justice et à la non-répétition », a insisté le chef de l’État, appuyant ainsi le discours récurrent de la Première ministre, qui milite pour la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC.
Le gouvernement congolais prépare une stratégie globale incluant la diaspora, pour amplifier sa voix sur la scène internationale, notamment lors de la 60e session du Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
La loi du 26 décembre 2022 fait du 2 août une journée officielle de commémoration des victimes des violences de masse. Un travail de mémoire désormais porté par la CIA-VAR et le FONAREV, en appui au gouvernement.
Par la rédaction