La proposition de loi Noël Tshiani qui refait surface à l’Assemblée nationale, sera désormais tranchée à l’issue d’un débat sur cette question entre les élus.
Plusieurs personnalités ont réagi en rapport à ce sujet qui défraie de nouveau la chronique. Le cas du président de la plateforme «Le Centre » qui pense que le « processus sera d’abord parlementaire ensuite le plus important restera sa conformité à la constitution»,a déclaré Germain Kambinga.
Démocrate qu’il est, l’ancien ministre de l’Industrie exhorte «ceux qui s’opposent à cette loi de laisser la démocratie s’autoreguler» sans tomber dans la victimisation ni se considérer comme un martyr politiquement plus redoutable que quiconque.
Déjà perceptible, la tension monte d’un cran dans tous les camps après l’inscription de la loi sur la congolité dans le projet de calendrier des matières de la session ordinaire de mars.
« Nous sommes en démocratie, les gens peuvent débattre, il n’y a pas de problème. Maintenant la faisabilité repose sur les impératifs que ne rencontrent pas les initiateurs de cette loi»,avait-il dit lors d’une interview accordée à notre rédaction il y a quelques mois.
Pour le Ministre honoraire de l’Industrie, « la question de nationalité et de ses implications sur l’éligibilité des uns et des autres, est une question réglée par la Constitution et ça ne peut être fait que par la loi. Donc, comme il ne s’agit pas d’une révision Constitutionnelle, c’est un débat qui de mon point de vue, peut être permis à l’intellection nationale de s’exprimer mais ne peut avoir de suite», tranchait le président du parti « Liberté » au micro d’Objectif-Infos.cd.
En République démocratique du Congo (RDC), ce projet de loi veut interdire l’accession à la magistrature suprême et à d’autres fonctions régaliennes à toute personne née d’un parent non congolais. Le texte initié par Noël Tshiani, candidat à la présidentielle de 2018, a été inscrit dans le calendrier pour débat et vote à l’Assemblée nationale.
Par Gédéon ATIBU