Deux petits événements non moins significatifs se sont produits à la fin de la semaine passée.
D’abord le coup de fil entre le Secrétaire d’Etat américain à la Défense, Lloyd Austin et son homologue russe, le Ministre Sergey Shoigu. Les deux se sont entretenus directement au téléphone le vendredi 13 mai 2022 et ce, pour la première fois depuis que la Russie a lancé l’opération militaire spéciale en Ukraine.
Immédiatement après cette conversation téléphonique, un ordre a été donné par le même Austin au président ukrainien Zelensky de demander un cessez-le-feu au gouvernement russe.
Les choses bougent-elles dans le sens de la paix des braves? Est-ce un piège pour mieux préparer les bases-arrière en vue d’une attaque future? On se perd en conjectures. À l’heure actuelle, l’explication la plus plausible se trouverait à Azovstal. L’encerclement du bunker et le projet imminent de l’assaut final des chars russes risqueraient de déloger les forces spéciales de différents pays occidentaux et mettre à nu plusieurs secrets militaires compromettants pour ceux qui se disent être dans le camp du Bien contre celui du Mal.
Ceci dit, ce cessez-le-feu pourrait bien être la dernière arme pour éviter les arrestations des officiers supérieurs de certains états cobelligérants et le déballage consécutif sur la place publique de nombreux secrets défense. Il est trop tôt de crier à la paix. Ce n’est là qu’une toute petite partie dans ce complexe jeu d’échecs.
Aux dernières nouvelles, la fin du non recevoir de la Russie à cette proposition de cessez-le-feu douche notre immense espoir de paix dans le monde. Mais je suis personnellement convaincu que c’est là une première brèche dans ce durcissement radical de position observé de part et d’autre.
Ce début de concertation entre antagonistes conjugué avec une opinion anti-guerre de plus en plus importante dans le monde entier pourra désamorcer tant soit peu l’engrenage d’une guerre nucléaire. On croise nos doigts au début de cette nouvelle semaine. “Que la paix de Dieu redescende dans le cœur de nos dirigeants ! ”
Par Gédéon ATIBU