Au total, 700 jeunes se sont retrouvés arrêtés après avoir pris part à une série de réunions politiques de la league des jeunes de l’Union nationale des fédéralistes du Congo( UNAFEC). Ces jeunes ont été dispersé par des hommes en uniforme, renseigne ce parti politique.
Le bilan établit fait état d’une vingtaine des jeunes retrouvés morts et plusieurs autres portés disparus jusqu’à présent, souligne la même source.
Sur le même sujet, le cadre de concertation de la société civile précise que, ce carnage a été opéré au niveau d’un pont jeté sur la rivière Naviundu entre les municipalités de Kapemba et Annexe, tout en dénonçant ce massacre perpétré par des commandos du poste avancé au Kilobelobe, qui ont ôté la vie à plus de vingt cinq jeunes; certains atteint par balles et d’autres par noyade.
La société civile confirme cette nouvelle et fait savoir que l’identification des victimes fait référence aux membres de la League des jeunes de l’UNAFEC, tués le 24 mars dernier.
Le mercredi 29 mars, l’UNAFEC a pour sa part, affirmé que ces jeunes ont été tués par des hommes en uniformes guidé par un civil, un défenseur judiciaire.
« Les ayant trouvé à leur lieu habituel de réunions politiques, des commandos ont massacré les jeunes militants de mon parti, ouvrant une rafale, abattant certains puis jetant d’autres dans la rivière Naviundu pour une mort par noyade », à déclaré Jean Umba Lungange président national de L’UNAFEC lors d’une rencontre tenue avec la participation de plusieurs structures du parti.
Et a lui de poursuivre : « nous nous retrouvons présentement avec 21 cadavres repêchés, il y’a des parents qui recherchent encore leurs enfants non retrouvés ».
La société civile affirme que les corps des victimes sont répartis dans différentes morgues de la ville : Sendwe, Kenya et Tabac Congo.
Le maire de la ville de Lubumbashi a révélé que 5 cadavres ont été déjà repêchés de la rivière Naviundu, en début de semaine. Il a instrui les forces de l’ordre sur des enquêtes relatives à cette découverte macabre. L’UNADEF et la société civile attendent un enterrement digne pour ces jeunes et non clandestin.
Par Yannick Mayele