La campagne de vulgarisation de la loi portant protection de l’environnement menée depuis 2017 dans la province de Haut-Uele par les membres de la communauté commence à porter des fruits.
Le lundi dernier, les autorités politico-administratives du territoire de Nyangara dans le Haut-Uele, ont salué les retombées de cette campagne. En effet, de moins en moins, les spécimens d’espèces protégées sont chassés, péchés, capturés, harcelés ou tués.
Pour Blaise Akumbguyo, membre de la communauté locale, c’est une mission réussie :
« On constate vraiment qu’il y a un changement. Dans notre rivière Uele, l’animal comme hippopotame, on pouvait l’abattre comme on veut. Chose qui ne se fait plus grâce à cette sensibilisation ».
Dans un milieu essentiellement agricole, le but de la démarche était aussi de convaincre la population à ne plus recourir à des pratiques de l’agriculture sur brûlis. Ce qui a entrainait par le passé mort d’hommes et des incendies des maisons, témoigne Bienvenu Akumbano, coordonnateur de la nouvelle société civile dans le territoire de Nyangara.
« Lorsqu’on mettait de feu de brousse, on arrivait à enregistrer des morts dont des enfants. Ça a fait que ce phénomène puisse diminuer. Au niveau de la communauté, les gens ont pris conscience », explique-t-il.
De son côté, l’administrateur du territoire affirme noter une nette observation du respect de la conservation de l’écosystème.
Par Grâcia Kakela