Par Serge Mavungu
La corruption reste l’un des maux qui gangrène la société congolaise.
Tout en saluant les enquêtes diligentées par l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui du reste, portent ses fruits, avec les noms des quelques dirigeants qui sont cités, Patrick T.Onoya Lobbyiste – Strategiste Enseignant – Chercheur en Finances et Technologies pense que,
pour maintenir l’équilibre, il est conseillé de considérer que les causes de la corruption, de la fraude et du détournement au sein de l’administration publique, de façon générale, et au sein des regies financières (DGI, DGRAD et DGDA) en particulier, sont dues à 50% aux autorités établies ; et les 50% restant, quant à eux, sont dues aux actes répréhensibles posés au quotidien par les agents et cadres.
Et Patrick Onoya de renchérir : « La première catégorie de causes, celle liée aux autorités, est facile à traquer, par contre, la seconde est beaucoup plus complexe surtout lorsque, dans les pays identifiés, la corruption et autres se sont développés jusqu’à faire partie intégrante de la culture de ces derniers ».
Ainsi, pour épuiser la réflexion dans le secteur de la prévention et la lutte contre la corruption, particulièrement en ce qui concerne les contre-mesures à mettre en place, souligne-t-il, il est recommandé d’utiliser deux approches méthodologiques distinctes pour les deux catégories citées ci-haut.