Le collectif des députés provinciaux issus de 41 provinces du pays a déploré le comportement des policiers du service de protocole de la Primature, qui selon lui, serait à la base de l’incident malheureux de ce lundi 6 fevrier.
En reaction, le député provincial Socrate Kangulumba, porte-parole de ce groupe des élus du peuple, tout en regrettant cet incident, a fait savoir devant la presse, que leur attitude de forcer les accès du bâtiments du Premier Ministre est justifiée par « l’urgence de leur dossier ».
» Nous regrettons cet incident. Nous sommes des légalistes. En interrogeant les textes, la police est là pour sécuriser la population et imposer l’ordre. Nous sommes venus dans le respect de la procédure. Nous avons signé la liste des Présences et nous l’avons envoyée à qui de droit. Mais les policiers ont indisposé les députés provinciaux que nous sommes. C’est pourquoi la situation a dégénéré, a-t-il indiqué.
Sur la question de savoir pourquoi ils n’ont pas au préalable pris rendez-vous comme c’est souvent le cas, pour solliciter une audience avec le Premier Ministre, le porte-parole du Collectif des députés provinciaux reconnait à demi-mot ce management, indique la cellule de communication de la Primature.
« Nous sommes politiques. Et en politique, les urgences tombent comme de l’eau. Face à l’urgence qu’on avait, il était question d’arriver sur place, a reconnu le député provincial, Socrate kangulumba.
Signalons qu’à travers une video postée sur les reseaux sociaux, l’on pouvait voir les députés provinciaux et le service de protocole de la Primature se donner des coups de point comme dans un combat de gladiateurs.
Murphy Fika