Par Edmond Izuba
Dans peu de temps le calvaire que sévissaient les usagers de la RN4 (Route Nationale N°4 Ndlr) sera conjugué au passé. Le vice-premier ministre en charge des infrastructures et travaux publics séjourne depuis le week-end dernier à Kisangani dans la province de la Tshopo, accompagné d’une très forte délégation des experts techniques du gouvernement à leur tête le DG de l’Office des Routes Herman Mutima. Sur terrain, les explications, les détails sur l’exécution et la fin des travaux lui ont été fournies par le ministre provincial des infrastructures Philippe Aluta.
« Ces travaux répartis en deux phases. D’abord, la suppression des bourbiers, la mise en praticabilité de la route qui s’étendra du PK 0 à 630Km », a renseigné Herman Mutima.
Deuxièmement, renchérit-il, il sera question de mettre en place un atelier sur Komanda et Lunda situés à 60 Km de Beni.
Kisangani, le cœur à l’ouvrage
Arrivé à Kisangani aux alentours de 12h, l’homme de terrain a été accueilli par les autorités provinciales et le DG de l’OR. Le jour suivant, Willy NGOOPOS SUNZHEL a tenu, avant sa descente, une réunion d’échanges avec le DG de l’Office des routes et le ministre provincial des Infrastructures de la Tshopo. L’état global des infrastructures de cette province était sur la table des discussions.
Sur terrain, le Vpm a fait le cap au Centre Matériel Flottant 480 de l’Office des Routes. Sur place, l’infatigable Ngoopos s’est imprégné du fonctionnement de cette structure. Chemin faisant, le pèlerin imperturbable s’est arrêté au niveau de la bifurcation RN4-RN3 pour s’imprégner également de l’état de ces deux routes. Arrivé au village de Babuandja dans le territoire de Lubutu, Willy Ngoopos s’est vu satisfait de l’effectivité des travaux. Sans passer par le dos de la cuillère, le patron des infrastructures congolaises n’est pas resté muet face à toutes ses questions. Le patron des infrastructures congolaises a eu droit à des mots justes et des réponses convaincantes du responsable de l’Office des Routes.
L’humanisme s’invite
Dans sa casquette philanthropique, le Vice-premier ministre, ministre des ITP s’est entretenu avec le chef du village Babuandja. Informé des difficultés d’accès aux soins de santé et de la situation sanitaire devenue catastrophique dans ce coin de la province de la Tshopo, Willy Ngoopos n’a pas hésité un seul instant à rendre visite les malades internés dans la structure sanitaire de la place. Ému de compassion, Ngoopos ne s’est pas réservé de poser un acte de générosité : celui de solder les factures des patients et d’autres retenus faute de moyens.
De retour à Kisangani, une escale a été faite à l’entreprise française Matière par le Chef des infrastructures du Congo-Kinshasa.
Le Vpm a décidé de l’achat de ponts flottants qui serviront, incessamment, la ville de Tshikapa pour le pont Kasaï qui s’est effondré dernièrement. C’est donc une solution palliative non seulement pour la province du Kasaï mais aussi pour d’autres provinces de la mère patrie.