Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre BEMBA GOMBO, a échangé avec l’ambassadrice du Royaume Uni en poste à Kinshasa, Alyson King. L’occasion faisant son larron, la diplomate britannique a salué l’excellence des relations entre Londres et Kinshasa et a exprimé sa satisfaction quant aux échanges avec le Patron congolais de la Défense Nationale.
« On a abordé les questions les plus essentielles sur la paix, la sécurité, la stabilité, l’unité, la souveraineté de la RDC. Donc, nous, en tant que Royaume-Uni, nous sommes partenaire de la RDC, depuis longtemps. J’ai assuré à Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense sur notre engagement pour soutenir et appuyer les processus de paix régionaux et faire tout ce qu’on peut faire pour régler la situation », a-t-elle dit.
La diplomate britannique a par ailleurs confirmé que son gouvernement est satisfait des réformes initiées par le Vice-Premier Ministre dans l’optique de la montée en puissance des FARDC.
« ( …)Aussi, on a parlé des questions de réforme du secteur de sécurité et j’ai félicité Monsieur le Vice-Premier Ministre, sur les réformes pour mettre fin à la corruption et pour mettre en oeuvre des contrôles sur le financement et sur l’encadrement et une bonne conduite de l’armée ».
Les questions relatives à la restauration de la paix, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, ont été également au menu des échanges entre Jean-Pierre BEMBA GOMBO et Alyson King. Pour ce faire, l’ambassadrice du Royaume-Uni, pense que les efforts entrepris sont de nature à être soutenus.
« Nous avons le processus de Nairobi et le processus de Luanda,…qui sont le résultat des négociations des sommets, donc, c’est pour nous,une question plutôt d’aider et de soutenir les deux processus. Il est évident que la situation dans l’Est de la RDC est une crise, une crise à plusieurs niveaux, humanitaire, et c’est compliqué, les personnes déplacées habitent dans des conditions inacceptables , donc, nous travaillons pour fournir de l’aide humanitaire, en partenariat avec nos collègues donc les agences , mais aussi le plus important c’est de mettre fin au conflit dans l’Est , dans le souci de suivre le processus de paix, et d’avoir la volonté politique, pour vraiment négocier et participer dans ce processus », a-t-elle précisé.
Pour elle, » À l’avenir, pour mieux appuyer le développement du plan P-DDRCS, donc, c’est le plan qui reste la clé pour le processus de désarmement, démobilisation et réintégration des personnes qui ont participé dans les groupes armés, dans la société normale, et donc, ça reste , je crois, la clé , on travaille en partenariat avec le gouvernement et aussi avec les autres partenaires internationaux pour mettre en oeuvre ce plan ».
Par Kevin Muteba