Par Bien-aimée Bosasele
Les mouvements citoyens, forces vives et organisations de la société civile du Nord et Sud-Kivu font appel à l’implication du pouvoir central, provincial, de la Monusco ainsi que de l’Union Africaine, sur l’insécurité grandissante dans les hauts plateaux de Minembwe, dans un communiqué parvenu à la rédaction de objectif-infos.cd, ce vendredi 09 juillet 2021.
À les en croire, une lettre a été adressé au Gouverneur du Sud-Kivu en date du 20 juin dernier, dont les copies ont été transmises au Président de la République relative à l’insécurité alarmante à Minembwe.
Par ailleurs, quinze (15) organisations de la société civile avons fait un état de lieu de la zone tout en signalant de graves violations de droits de l’homme qui sont commises d’une part par l’armée congolaise, les groupes rebelles Maï-maï en coalition avec les groupes armés étrangers (FNL, Red Tabara, et Ferebe); d’autre part par les milices Twigwanekto, et Gumino actives dans la zone.
Comme cela ne suffisait pas, les femmes qui ont organisé un site in pacifique et non violent à l’aérodrome de Minembwe et à la résidence de ces deux Généraux durant dix-neuf jours, ont été violemment réprimées et les blessées croupissent dans les structures sanitaires de la place jusqu’à ce jour sans aucune assistance des autorités congolaises.
Malgré qu’il y a les multiples dénonciation des populations locales, accusant des officiers militaires des FARDC d’être en complicité avec les milices actives dans la région, aucune enquête n’a déjà été initiée par les autorités congolaises pour établir les responsabilités.