La province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo en proie à l’insécurité depuis plus de 20 ans malgré la présence des casques bleus de l’ONU.
Insécurité dans l’Est : le gouverneur du Nord-Kivu, lieutenant général Constat Ndima dédouane la Monusco et charge le Gouvernement.
L’heure est à la responsabilité des uns et des autres dans ce qui s’est passé à Goma. En effet, 24 heures après cette manifestation dite pacifique, qui s’est transformée en un pillage systématique des bureaux de la Monusco, le député national Freddy Musambya a soutenu la position prise par la population gomatracienne de demander un départ précipité de la Mission des Nations-Unies pour le maintien de la paix en RD Congo.
Sans condamner les actes de vandalisme constatés qui frisent la délinquance, l’élu de Fizi en province du Sud-Kivu appelle plutôt les Nations-Unies à tirer les enseignements de cette grogne civile.
« 22 ans de mission de maintien de la paix sans résultat suffisent pour que la population dise halte. Il est temps que les Nations-Unies tirent leçon de ce qui s’est passé à Goma », a souligné le 2e vice-président du groupe parlementaire FCC-CACH.
Dans la foulée, ce cadre au sein du parti présidentiel s’est formellement opposé à la brigade spéciale des pays voisins qui opère dans le Nord-Kivu sans briller par un important résultat sur terrain.
« À quoi sert même cette brigade spéciale déployée en RDC et incapable de Lancer un assaut contre le M23. Qu’ils plient bagages », a-t-il lancé sans mâcher les mots.
Après que différentes bases de la Monusco ont été prises d’assaut par les manifestants, certaines d’autres pillées et incendiées, le parti présidentiel (UDPS) a été mis sur le banc des accusés pour avoir appelé les populations à la marche pacifique de ce lundi 25 juillet qui a, malheureusement, débouché sur ces cas de violence. Ces propos de cet élu de Fizi ne viendraient que soutenir cette affirmation.
Hormis l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le président du Sénat congolais, Modeste Bahati Lukwebo est accusé d’être l’auteur intellectuel cette barbarie affichée par les manifestants anti-Monusco.
Par Gaba