Cela fait un quart de siècle, vingt cinq (25) longues années macabres, que des Congolais sont sauvagement massacrés chaque jour ou tous les deux ou quatre jours. Il ne se passe pas une semaine sans que les Congolais ne soient égorgés dans le silence de nos immenses forêts ou dans nos villes et villages.
Il y a à ce jour plus de 12 Millions de Congolais sauvagement massacrés. Le nombre total dépasse tous calculs. Il y a à ce jour plus de 5 millions de Congolais déplacés par force. Plusieurs terres congolaises n’appartiennent plus aux Congolais.
Plusieurs villages ont été incendiés et détruits, abandonnés pour toujours par leurs habitants autochtones. Plusieurs parties des terres congolaises sont abusivement exploitées et leurs richesses pillées par des étrangers en complicité avec des Congolais civils, politiques et militaires. Et rien ne change jusqu’à ce jour.
Plusieurs d’entre nos compatriotes ne savent pas s’ils seront encore vivants à la fin de cette journée, s’ils reverront le soleil demain ou s’ils ne seront pas simplement égorgés ou massacrés cette nuit.
Les institutions de ce régime au pouvoir au Congo sont incapables de protéger la vie des Congolais, de rétablir la paix au Congo et de faire respecter la loi. Que reste-t-il donc à faire pour la survie des Congolais et le retour de la paix au Congo ? On ne bâtit pas la paix avec ceux qui ont échoué lamentablement en 25 ans de soumission et ceux qui massacrent son peuple en permanence.
Un pays en deuil permanent pendant 25 ans, un pays où l’on massacre en permanence pendant un quart de siècle, un pays occupé par plusieurs armées étrangères, un pays sous tutelle d’une mission internationale qui pille et tue impunément n’est pas une démocratie ni un état de droit.
Par la Rédaction