De nouveau un carnage des citoyens congolais le dimanche, par les casques bleus au poste frontalier de Kasindi séparant la RDC de l’Ouganda.
Tellement de questions sans réponses par rapport au narratif de la Monusco. Car en effet, c’est quoi cette histoire des casques bleus rentrant de vacances avec des blindés. Étaient-ils allés en vacances avec leurs blindés?
En analysant froidement les dits et les non-dits de cet incident mortel, même si les tueries de nos compatriotes à Kasindi nous révulsent le cœur, nous devons porter plus notre attention sur les mobiles cachés qui ont poussé les casques bleus à refuser mordicus aux gardes-frontières congolais le contrôle du contenu des véhicules UN qui formaient leur cortège. Que pouvaient bien cacher ces véhicules pour que les casques bleus se sentent si obligés d’en garder le secret jusqu’au point de tirer sur les civils innocents pour forcer le passage? Que contenaient ces véhicules ? Des armes? Des munitions en faveur des miliciens ? Ou des miliciens « sui generis » vêtus des tenues des casques bleus dont les images circulent sur le net depuis ce week-end??? L’action de tirer serait-elle pour des « raisons inexplicables » comme veulent bien le faire croire les officiels de la Monusco ou bien le militaire qui a tiré aurait reçu l’ordre formel de tirer à la moindre tentative de contrôle des véhicules?
Et pourquoi la bonne réponse à ces questions est-elle déterminante pour la suite des événements en RDC? Parce que ça donne les preuves accablantes que la Monusco échappe à tout contrôle de l’État congolais, qu’elle se comporte comme un État dans un État et qu’après les nombreuses tueries des civils au cours d’une même semaine à Goma, à Uvira, à Butembo et à Kasindi, elle a enfin montré son vrai visage d’être une des forces négatives et un parmi les groupes armés qui cible moins les ennemis du Congo que les paisibles citoyens congolais. Au peuple d’en tirer les conséquences.
Par Gaba