Plus de cent milles (100 000) personnes jouissent de la protection physique depuis des mois fournie par la MONUSCO, à travers ses quatre bases opérationnelles à Bayoo, Fataki, Rhoo et Gina, en territoire de Djugu dans la province de l’Ituri.
Cette annonce a été livrée ce mercredi 02 août par la cheffe de la mission onusienne, Bintou Keita au cours de la conférence de presse des Nations unies, à Kinshasa.
« Dans la province de l’Ituri, la situation est encore plus aigüe. Il y a plus de 100.000 congolais déplacés qui dépendent de la protection de la MONUSCO dans des sites éparpillés sur une étendue de territoire très large, notamment dans les territoires de Djugu et Mahagi », a-t-elle dit.
Outre ce qui précède, elle a fait savoir qu’au Nord-Kivu, le retour de la paix et de la stabilité ne sera de mise qu’après une résolution durable du conflit.
A cet effet, Bintou Keita, la MONUSCO souhaite contribuer à la mutualisation des efforts des troupes déployées sur le théâtre des opérations afin d’améliorer la coordination et la planification conjointe, sous le leadership des FARDC, tel que demandé lors du Sommet quadripartite de l’Union africaine (UA).
« Dans le cadre du processus de transition accéléré et la reconfiguration de la MONUSCO, cela signifie que la Mission prend en considération la présence des forces régionales et bilatéralement déployées, dans son appui au Gouvernement pour adresser les défis sécuritaires et de protection des civils », a-t-elle poursuivi.
La cheffe de la MONUSCO a indiqué que la province du Sud-Kivu demeure l’une des zones où les populations dépendent de la protection de la MONUSCO pour leur survie.
En outre Bintou Keita se dit prête à porter haut la voix des femmes congolaises qui, selon elle, ont contribué significativement dans la résolution des conflits dans l’Est du pays.
« En tant que femme, mère et grand-mère, je m’engage à amplifier la voix des femmes et à reconnaître les immenses contributions que les femmes congolaises ont apportées à la résolution des conflits dans leurs communautés », a-t-elle conclu.
Grâcia KAKELA