À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 03 mai de chaque année, les États-Unis, par le truchement de son ambassadeur en République Démocratique du Congo, demandent au gouvernement de réviser la loi sur la liberté de la presse.
Par là, le pays de Joe Biden entend la révisitation de la loi de 1996, afin de dépénaliser les délits de presse, y compris la diffamation.
« Aucun membre de la presse ne devrait être intimidé, menacé ou attaqué par quiconque pour quelque raison que ce soit, ou être arrêté pour avoir simplement fait son travail. Le journalisme n’est pas un crime », a-t-il lâché.
Dans le même registre, les États-Unis sont vent debout contre les menaces, harcèlement et violence à l’encontre des journalistes et les travailleurs des médias.
« Les États-Unis condamnent les menaces, le harcèlement et la violence ciblant les journalistes et les travailleurs des médias. », a-t-il renchéri.
Abordant dans le même sujet, le JED révèle que les journalistes congolais restent exposés aux diverses pressions et censures, aux arrestations arbitraires et aux menaces directes ou indirectes, particulièrement dans les provinces de l’Est du pays sous état de siège.
De ce qui précède, mettre sur pied des mécanismes pouvant permettre aux professionnels des médias d’exercer leur métier en toute quiétude, vaut son pesant d’or.
Par Emmanuel Sandalay