À l’image du Gabon, la République démocratique du Congo étant qu’un pays qui regorge la plus grande partie du bassin du Congo, qui constitue le deuxième poumon mondiale après l’Amazonie au Brésil, doit aussi tirer profit du crédit carbone.
Un appel de monsieur Alfred Ntumba, journaliste et acteur engagé dans la défense et la protection de l’environnement, lancé en marge de la Journée Internationale de la Forêt, célébrée ce mardi 21 mars.
Dans une exclusivité accordée à la redaction de objectif-infos.cd, cet environnementaliste patenté révèle qu’à ce stade, le gouvernement congolais doit tirer aussi profit de « la compensation carbone » qui est une unité créée dans le cadre du protocole de Kyoto qui contraignait ses signataires à limiter les émissions de six gaz à effet de serre( CO2); et qui vise à contrebalancer une certaine quantité d’émission de gaz à effet de serre.
” Le gouvernement doit se concentrer dans la conservation des forêts. Cela pourrait permettre au pays de tirer profit du crédit carbone. Il faut aussi que le gouvernement mettre ben valeur l’exploitation forestière pour les concessions légalement attribuées « , a fait savoir Alfred Ntumba
Pour cet activiste de l’environnement, la gestion et l’utilisation durable des ressources de la forêt sont des éléments essentiels dans la lutte contre les changements climatiques, et permettent de contribuer à la prospérité et au bien-être des générations actuelles ou futures. D’où le choix du thème choisi pour cette année : « Les forêts et la santé ».
» Plus il y a une forêt à côté de nous, plus cette forêt assure le bien être de la population. La forêt produit de l’oxygène et absorbe le carbone. l’oxygène est idéale pour la sûreté de l’humanité. Si nous protégeons bien nos forêts, celle-ci va aussi protéger nos poumons et le poumons bien protégés, assurent une bonne santé. Voilà pourquoi il est important aujourd’hui que cette thématique soit réellement mis en évidence par les autorités congolaises et que des stratégies soient opérées et adaptées, pour que nos forêts puissent être en bonne santé », a- t- il appelé à la conscience.
A l’image des autres pays du monde, la RDC fait aussi face à la déforestation qui se poursuit à un rythme alarmant. Sur ce, Alfred Ntumba saisit l’occasion pour rappeler aux autorités congolaises de réévaluer le programme de reboisement d’un milliard d’arbres.
» les autorités doivent se rassurer que le peu de forêt qui existent soient bien protégées. Il faut que le gouvernement s’engage réellement à rendre effectif le programme 1 milliards d’arbres. C’est un engagement ambitieux que le gouvernement avait pris. Fort malheureusement, il n’est pas aujourd’hui évalué en terme du travail fait sur terrain », a déploré le directeur générale de la télévision Environews.
Parmi les pistes de solution, il a fait savoir qu’il est important que le gouvernement se lance dans le défi de reboisement, en créant ainsi les forêts urbaines.
En 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars : Journée Internationale des Forêts dans l’objectif de sensibiliser le public à l’importance de toutes les variétés de forêts et d’arbres pour notre écosystème.
Murphy Fika