Par Jean-Chrysostome Luntadila
La parcelle située au n°237 de l’avenue Kabalo dans la commune Lingwala, est une succession Malu Malu Bolombo. C’est l’économie du jugement rendu par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe en date du 01 avril 2015. Ce jugement a été confirmé par la cour d’appel de Kinshasa-Gombe en date du 24 février 2020, avec dommages et intérêts, en défaveur de l’appelant Mr Salumu Bin Salumu, Mme Mamie Bakisa et Mme Mushiya, qui occupaient illégalement la parcelle.
Ayant usé de toutes les manœuvres possibles pour contrer la légalité, et refusant volontairement de s’exécuter selon les décisions de la justice, Mr Salumu réussit son coup. Il vent « frauduleusement » la parcelle à Madame Bakisa Mamie et Mushiya aussitôt qu’il a perdu le procès.
Déguerpit depuis le dernier jugement en appel, en date du 20 février 2021, Madame Bakisa Mamie et Mushiya ont regagné la résidence dont l’accès leur avait été interdit depuis le dernier jugement de la cour d’appel. Curieux que cela puisse paraitre, le même juge président de la cour d’appel de Kinshasa-Gombe qui a tranché aurait instruit verbalement son huissier de réinstaller les incriminées qui ont longtemps joui d’un bien (meuble et immeuble) appartenant à autrui.
Cette affaire qui va bientôt défrayer la chronique, commence déjà à attirer la curiosité des autorités judiciaires qui sont stupéfaits de l’acte contradictoire posé par la cour contre son propre arrêt.
Voilà pourquoi, les héritiers de la concession Malu Malu Bolombo compte saisir le Président de la République ainsi que tant d’autres décideurs pour tirer au clair cette affaire qui jette un discrédit à l’état de droit prôné par le président de la république. Selon nos sources, d’autres occupants partageant la même concession que sieurs Salumu Bin Salumu, Mme Mushiya et Mamie Bakisa ont déménagé sans attendre le déguerpissement forcé.