Dans la cité de Kamako dans la province du Kasaï, près de 1800 congolais expulsés d’Angola via la frontière de Tshisanda, vivent dans des conditions déplorables. C’est la société civile locale qui tire la sonnette d’alarme.
Ces compatriotes ne bénéficient d’aucune assistance humanitaire de la part des autorités locales moins encore du gouvernement central.
D’après la même source, 500 d’entre eux ont été libérés dimanche 26 octobre, après avoir passé sept jours dans un cachot surnommé « Khakhanda » en Angola, sans pourtant bénéficier de la nourriture ni de l’eau.
« Nous avons été enfermés pendant une semaine sans rien à manger ni à boire. Les militaires angolais, qu’on appelle ici « chacals », nous frappaient chaque jour. Maintenant, nous dormons dehors, sans aide ni abri. Nous lançons un cri d’alarme aux ONG et au gouvernement congolais », témoigne l’un d’entre eux auprès de la presse locale.
La société civile de Kamako appelle les autorités congolaises et les organisations internationales, à une réponse rapide pour apporter une assistance d’urgence à ces congolais en situation de détresse.
On ignore la raison valable de l’expulsion de ces congolais vivant en Angola, mais d’autres indiquent que ces derniers étaient en situation illégale.
MF
