Par Jean-Chrysostome Luntadila
L’ancien gouverneur Martin Kabuya refuse de se faire conjuguer au passé dans les chefs des kanangais. La silhouette a été aperçue à Kinshasa, pour cause : convaincre les juridictions judiciaires et les autorités compétentes pour qu’il regagne la province avec ses fonctions déjà perdues. Déchu par les députés provinciaux du Kasaï-Central, pour mégestion à la tête de la province, Martin Kabuya aura d’abord été débuté de la plus belle manière par la cour d’appel de Kananga. La cour d’appel s’est déclarée incompétente de juger la requête de Martin Kabuya, malgré les intimidations et influences qui ont entaché cette démarche.
A Kinshasa, Kabuya n’hésiterait pas à promettre à ses proches que son dossier passera comme une lettre à la poste au niveau de la cour de cassation. Une cour pourtant bien réputée depuis l’élan d’un État de droit qui s’installe petit à petit dans le pays de Tshisekedi.
«Il nous a promis parce qu’il travaille ardement avec certains dignitaires proche du Chef de l’État», renseigne une source proche de Martin Kabuya. Il aurait promis de tout mettre à la disposition de la justice pour récupérer son fauteuil de gouverneur.
L’ex. gouverneur du Kasaï-Central dit entretenir de très bonnes relations avec les juridictions de Kinshasa depuis l’époque où il siégeait à l’assemblée nationale comme député national.
Sur place à Kananga, la population demande que les enquêtes soient menées sur les finances générées par le Direction générale des recettes du Kasaï-Central. Le rapport fournit à ce jour par le gouverneur intérimaire, démontre que les chiffres auraient été suffisamment minorés; seuls 4.000.000 FC et 800 USD ont été signalés.