Par la Rédaction
Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ( HCR ), sous délégation de Kananga a regretté ce jeudi 17 septembre 2020 l’envahissement de son bureau par des personnes se revendiquant être de représentants des rapatriés de l’Angola vivant dans le chef-lieu du Kasaï Central.
Depuis le 15 juillet dernier en effet, ces personnes ont assiégé cette organisation onusienne revendiquant leur identification et des kits de réinsertion.
Dans un communiqué dont une copie nous est parvenue , le HCR indique n’avoir prévu aucun exercice en ce sens au profit des personnes relevant de son mandat.
» Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés informe le public que les rumeurs sur une nouvelle vérification conduisant à la distribution d’une assistance monétaire aux rapatriés venus de l’Angola et vivant au Congo ne sont pas exactes. Le HCR ne fera pas de nouvelle vérification pour cette catégorie de personnes « , précise le communiqué.
Le week-end, le ministre provincial du Kasaï Central en charge de l’administration de territoire faisant fonction du gouverneur intérimaire avait, à travers la presse, annoncé une opération de dénombrement d’une partie d’anciens retournés d’Angola logée au village Konko ( environ 15 km de kananga ) avec le concours du HCR.
L’organisation précise à ce sujet qu’elle a été sollicitée à titre humanitaire par le gouvernement provincial du Kasaï Central, en vue de l’aider à relocaliser les rapatriés vivant à Konko sur un autre site identifié dans le même village.
Et de soutenir: » les réfugiés revenus dans leurs pays d’origine recouvrent la protection nationale au même titre que tous les citoyens et relèvent de la responsabilité du Gouvernement et non du HCR « , poursuit le communiqué.
En rappel, l’agence des Nations-Unies pour les réfugiés assure avoir assisté en Août 2019 un total de 17.459 personnes rapatriées spontanément et par le processus organisé.