Depuis quelques jours, le prix de produits agricoles et de consommations ont augmenté à Kikwit dans la province du Kwilu. Il s’agit notamment du maïs et du manioc.
De ce fait, le prix d’un sac de maïs à doublé, de 120 000 FC (60 USD) à 240 000 FC (120 USD) voire 300 000 FC (150 USD) de même qu’un sac de manioc est passé de 45 000 FC (22.5 USD) à 100 000 FC (50 USD). Un bidon d’huile de palme de 25 litres qui se vendait à 25 000 FC (12.5 USD), se négocie actuellement à 35 000 FC (17.5 USD) ou encore un sac de braise est passé de 15 000 FC (7.5 USD) à 22 000 FC (11 USD).
Par ailleurs, les sources locales rapportent que cette situation est dûe à l’état de délabrement très avancé des routes de desserte agricole devant desservir la population des produits agricoles.
Il s’agit de route Kanzombi, Kimputu Nseke entre Bulungu-kikwit, Kikwit-Idiofa, et la route Kazamba reliant Kikwit à Payi- Kongila.
‘’La vie est devenue intenable, le maïs et le manioc sont devenus trop chers, vraiment ça ne va pas, mais où irons-nous? », S’interrogent certaines femmes du coin.
De son côté, Rodolphe Maboko l’acteur de la société civile de Kikwit, dénote que la cause de la hausse des prix de maïs à Kikwit est la fabrication du boisson locale »Tshitiampa »:
»Il y a le phénomène Tshitiampa, la boisson là qu’on appelle le Tshitiampa, on fabrique ça avec le maïs, évidemment tous les maïs sont orientés vers la fabrication de cette boisson parce que ça rapporte un bon intérêt. Il y a aussi le phénomène état des routes impraticables. Les gens ne voient plus comment se déplacer avec ces produits’’.
Pour sa part, Vladimir Guzangila, coordonnateur de la protection civile à Kikwit demande aux autorités compétentes de penser à la réhabilitation des routes de desserte pour améliorer les conditions de vie de la population.
Grâcia KAKELA