La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) dénonce fermement l’implication présumée de certains agents de la Police Nationale Congolaise (PNC) dans l’insécurité qui sévit à Makala, notamment autour d’un sous-commissariat.
Selon la VSV, des policiers collaboreraient avec des jeunes délinquants « Kuluna », les utilisant comme éclaireurs pour dépouiller les habitants. Ces actions seraient suivies d’arrestations et de détentions arbitraires par les mêmes policiers, qui exigeraient ensuite des rançons allant jusqu’à 100 000 FC pour la libération des victimes.
Intervention Militaire Mortelle et Arrestation
Alerté, l’Auditorat militaire a dépêché une équipe le samedi 18 juillet. L’opération a malheureusement dégénéré en confrontation armée, causant la mort d’un policier et d’un élève mineur. Le commandant du sous-commissariat mis en cause, qui tentait de fuir, a finalement été arrêté.
Appels à une Enquête et à la Réforme
La VSV exhorte le gouvernement à lancer une enquête indépendante pour identifier et sanctionner tous les complices, y compris les policiers incriminés. L’organisation recommande de renforcer l’opération « Ndobo » contre les « Kuluna », de former régulièrement les agents de la PNC, d’exclure ceux impliqués dans des crimes, et de prendre en charge les victimes.
La VSV insiste sur la persistance du phénomène « Kuluna » à Makala, malgré les efforts, soulignant un fléau qui mine la confiance publique.
Célestin Botoleande