Le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait la ronde ce lundi 22 mai, des centres hospitaliers ayant reçu les victimes de violences policières lors de la marche de l’opposition, question pour lui d’apporter un réconfort moral à toutes ces personnes.
Le Chef de l’État a visité en premier le jeune Roger Masasu dit Junior, interné dans un centre hospitalier du quartier Debonhomme à la suite de son interpellation musclée, révèle la cellule de communication de la présidence.
Trouvé parmi les délinquants qui avaient lancé l’intifada contre les policiers, le jeune mineur avait été exfiltré manu militari.
Les bourreaux ont été arrêtés tandis que le jeune homme, hors du danger, s’est remis de son traumatisme. Devant ses parents, le président de la république a longuement échangé avec cet enfant.
La source soutient que, malgré sa délinquance juvénile, rien ne pouvait expliquer la violence disproportionnée exercée sur lui, a dit le Chef de l’État Félix Tshisekedi
Élève en 6e primaire, Roger a juré de ne plus servir de marche pied aux politiques.
Le Chef de l’État est également allé a la Clinique La candeur de Limete, qui a reçu 18 policiers blessés par des jets de pierre au niveau de l’avenue Kianza, réputé repère des jeunes délinquants. 8 blessés légers sont sortis d’hôpital ce matin tandis que 11 portent encore des symptômes de traumatisme intracrânien. Malgré leur état relativement stable, ils attendent des examens approfondis.
Au président de la république, ces policiers ont raconté le récit des attaques à la machette et autre gourdins de la part des gangs coalisés.
Le président de la république Félix Tshisekedi a bouclé sa tournée par l’Hopital HJ de Limete qui a reçu aux services d’urgence la journaliste Geonne Djoko, rédactrice de la web télévision Congo Lisanga qui était prise en étau par deux gangs qui voulaient lui ravir son matériel de travail.
Après avoir résisté, elle s’en est sortie avec un coup de machette à la tempe. Sa vie est hors du danger, rassure la source, et elle poursuit des soins appropriés.
A noter que partout où le Chef de l’État est passé, la prise en charge est assurée par l’État congolais. Aussi, aucun mort n’a été signalé ni constaté, contrairement aux rumeurs répandues par certains politiques.
Par Kevin Muteba