La commune urbano-rurale de Maluku dans la ville de Kinshasa, est depuis un certain temps le théâtre des actes de violences perpétrés par des éléments du groupe armé Mobondo, notamment autour de la cité de Bankana. Ces miliciens sont temporairement cantonnés par la Réserve d’armée pour la défense (RAD), en attente d’évacuation.
Les Forces Armées de la République démocratique du Congo, FARDC, ont, à travers un communiqué qui porte la signature de son porte-parole, le capitaine Antony Mualushayi, tout en dénonçant ces actes qui violent le droits humains, affirment que des informations fiables, corroborées par des images, font état de traitements inhumains et dégradants infligés à des civils.
Le dernier incident remonte au 21 juillet, lorsqu’un groupe de compatriotes a été pris en otage près de Bankana. Les victimes ont été torturées, et l’une d’elles a succombé à ses blessures quelques heures après. Les FARDC sont intervenues pour libérer les otages et les transporter vers une structure sanitaire locale pour y recevoir des soins.
Face à la gravité des faits, des patrouilles de combat ont été déployées dans la zone afin de sécuriser la population, neutraliser toute menace et appréhender les auteurs de ces actes. Une enquête est en cours pour identifier les responsables et les traduire en justice.
L’armée rappelle que le statut de cantonnement accordé par la RAD ne donne aucun droit aux éléments Mobondo de commettre des abus ou de remettre en cause l’autorité des chefs coutumiers reconnus par l’État. Toute tentative d’imposer des « faux chefs » ou d’intimider les populations locales sera sévèrement sanctionnée.
Les FARDC réaffirment leur détermination à utiliser tous les moyens légaux pour rétablir l’ordre, protéger les civils et mettre fin à toute forme de rébellion dans cette zone sensible.
Par la rédaction