Par Jean-Chrysostome Luntadila
Les autorités du Kongo-Central sont surprises de la manipulation de certains médias sociaux, juste après l’arrêt de la cour constitutionnelle rendu public le week-end dernier interprétant les dispositions 107 de la constitution.
La cour a tout simplement interprété la requête du président de l’Assemblée nationale, Pierre Anatole Matusila, déposée au mois de février 2020 sollicitant la compréhension exacte de l’article 107 de la constitution.
Dans sa requête Matusila cherchait à savoir, si en cas de motion de défiance, le gouverneur devrait déposer sa démission auprès du chef de l’État ?
Le vendredi 29 mai, les juges de la plus haute cour du pays ont répondu par l’affirmatif. Cela ne pouvait avoir aucun effet dans la gestion actuelle de la province, tout simplement parce qu’il n’a pas été demandé au gouverneur Atou Matubuana de déposer sa démission.
La cour constitutionnelle a simplement confirmé à Anatole Matusila que les prescrits de la constitution.
Dans un autre chapitre, le tribunal de paix de Matadi a procédé samedi, sur base d’une décision de la Cour de Cassation, à la démolition des tous les procès-verbaux de différentes plénières tenues en violation de la loi, d’ailleurs en dehors de la salle «régulièrement connue» des plénières de l’Assemblée provinciale.
Cela revient à dire que la fameuse destitution du gouverneur en fonction n’a jamais eu lieu, même dans un rêve.
La cour constitutionnelle saisie par le président bien après la requête de la ministre Pauline Mvibudulu, ne pouvait au grand jamais, s’opposer à la décision déjà exécutée par le tribunal de paix de Matadi. Parce qu’il n’est pas de sa compétence.
Le tribunal de paix de Matadi a procédé vendredi dernier à la démolition de trois actes irréguliers tenus par le Bureau de l’Assemblée provinciale à l’absence des députés provinciaux, à savoir : la destruction du procès-verbal constatant la destitution du gouverneur Atou Matubuana ; la démolition du procès-verbal destituant le rapporteur du bureau ; et afin la démolition du procès-verbal du vote d’un nouveau rapporteur.
D’après nos sources, le président de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central a préféré continuer sécher les plénières, pour continuer à monter de sales coups contre les actuels dirigeants sous prétexte qu’ils ne seraient aimés par la population du Kongo-Central.
Il a pris en otage tous les membres essentiels du Bureau de son obédience : le vice- président et le rapporteur (déchu par le tribunal de paix) pour influencer des décisions contre la province.