La députée nationale Marie-Ange Mushobekwa n’en a pas encore fini de dénoncer l’invalidation qu’elle qualifie « d’arbitraire » dont est elle victime depuis déjà cinq mois.
Dans un communiqué de presse qui date du 18 novembre dernier, la Ligue des Jeunes du Mouvement pour la Cohésion Nationale ( MCN) hausse le ton contre ce qu’elle qualifie d’«invalidation arbitraire et injuste » de Marie-Ange Mushobekwa.
Sans aller par le dos de la cuillère, la Coordination de la Ligue des Jeunes du MCN fait expressément savoir que cet état de choses serait en train d’assassiner «la démocratie» et de mettre à mal «la cohésion nationale» dont le pays a besoin pour bouter dehors le territoire congolais le Mouvement du 23 Mars soutenu par le Rwanda et l’Ouganda dans la déstabilisation de la partie Est du pays.
« La cohésion tant souhaitée pour vaincre le M23 ne serait possible que par le respect de la justice et de l’équité », a indiqué le Coordonnateur de la Ligue des Jeunes, Kiduika Mawete Dinard.
Cela étant, la Jeunesse du Mouvement pour la Cohésion Nationale ( MCN) appelle le Chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des Institutions ainsi que le président de l’Assemblée nationale à corriger cette erreur, c’est-à-dire « réhabiliter » Marie-Ange Mushobekwa dans ses droits.
Portant la voix de la présidente nationale du MCN, la Ligue des Jeunes de ce parti interpelle, en dernier ressort, la communauté tant nationale qu’internationale sur le fait que l’injustice et ses corollaires sont «à
l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays», a-t-elle condamné.
Pour rappel, l’honorable Marie-Ange Mushobekwa avait été invalidée par le Bureau de l’Assemblée nationale en prétendant qu’elle n’assistait pas régulièrement aux plénières de cette chambre de parlement. Des accusations que rejette en bloc l’ex- ministre des droits humains, qui avec pièces à conviction, reconnaît être absente du pays pour des raisons médicales avec «les autorisations de sortie signées en bonne et due forme» par le président Christophe Mboso Nkondia. Ça s’appelle «diabolique», pas d’autre mot pour expliquer ce qui arrive à la très respectueuse et respectable Marie-Ange Mushobekwa.
Après avoir épuisé quasiment toutes les voies de recours, l’élue de Kabare dans le Sud-Kivu ne sait plus à quel saint se vouer. Seul celui qui est « 3 × Saint » peut défendre sa cause, car dit-il : « A moi la vengeance, à moi la rétribution».
Par Gédéon Atibu