La République démocratique du Congo fait face à une persistance de la Mpox (variole simienne), comme en témoigne la récente notification de 127 nouveaux cas confirmés durant la semaine du 23 au 29 juin 2025. Cette information, relayée par le Ministère de la Santé publique via sa communication officielle sur les réseaux sociaux, souligne une dynamique épidémiologique qui continue de mobiliser les autorités sanitaires nationales.
Le communiqué ministériel révèle que les individus les plus touchés par cette vague de cas confirmés se situent majoritairement dans la tranche d’âge des 15 à 34 ans, un facteur démographique crucial pour l’orientation des stratégies de prévention et de sensibilisation.
Depuis l’année 2024 jusqu’à fin juin 2025, les efforts de surveillance ont permis d’investiguer un nombre considérable de 89 109 cas suspects de Mpox à travers le territoire congolais. Parallèlement, la campagne de vaccination a franchi un cap significatif, avec 603 338 personnes ayant déjà reçu une dose de vaccin, démontrant l’ampleur de la réponse proactive du pays face à cette menace sanitaire.
Le Ministère de la Santé publique a tenu à réaffirmer que le dispositif national de riposte demeure pleinement opérationnel. Les investigations épidémiologiques se poursuivent avec rigueur, la prise en charge des cas confirmés est assurée, et les mesures de prévention sont continuellement adaptées et renforcées.
Cependant, au-delà des actions institutionnelles, le Ministère insiste avec force sur la nécessité d’une vigilance communautaire accrue, d’une adhésion généralisée aux mesures de prévention et d’un signalement rapide des cas suspects. Ces piliers fondamentaux sont jugés essentiels pour endiguer la propagation de l’épidémie et protéger les populations.
Il convient de rappeler que, depuis sa première détection en septembre 2023, le clade Ib – une variation spécifique du virus – a été identifié dans huit provinces congolaises, comme l’avait souligné l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur son site le 15 janvier dernier. Ces provinces incluent le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, Kinshasa, le Kasaï, la Tshopo, le Tanganyika, le Haut-Katanga et le Mai-Ndombe, attestant de la dissémination géographique du virus à travers le pays.
La situation actuelle appelle donc à une mobilisation continue et à une collaboration étroite entre les autorités sanitaires et la population pour maîtriser cette épidémie persistante.
Célestin Botoleande